Vendre son logement au printemps : un avenir fleuri
Le printemps, la saison idéal. C’est généralement à cette saison que le marché de l’immobilier connaît une accélération. Et pour cause, au retour des beaux jours et du moral qui va avec, il n’est pas rare de concrétiser à ce moment-là, des projets mis en « stand by » durant les longs mois d’hiver. D’autant plus, dans le cas d’une famille, signer le compromis de vente au printemps permettra d’emménager en été et de faire en sorte que les enfants fassent leur rentrée des classes dans de bonnes conditions et bien installée.
Vendre au printemps permet aussi « d’augmenter » les prix des biens car le nombre de transactions immobilières augmente. Les raisons principales de ce phénomène : l’arrivée des beaux jours qui attirent les potentiels acheteurs car il est plus facile d’évaluer la luminosité naturelle et la ventilation d’un logement qu’en hiver par exemple. Même si vendre au printemps, permet de tabler sur des prix en hausse, l’augmentation du nombre de transactions immobilières enregistrées entre les mois d’avril et de juin implique que la concurrence est rude… En clair, un logement moyen et au-dessus du marché risquera de se retrouver noyé dans la masse au printemps.
Vendre en été : la chaleur arrive
En été, la vente d’un bien peut constituer un avantage et un inconvénient, car la plupart des ventes signées font suite à des compromis printaniers. En comparaison du pic que connaît le nombre des transactions immobilières au printemps, la saison estivale paraît, en effet, bien plus calme. Les personnes ayant déjà en grande partie trouvé leur bien au printemps, la demande retombe automatiquement et l’offre se fait plus rare. Contre toute attente, cette raréfaction des ventes ainsi que de l’offre peut pourtant constituer un avantage. Et pour cause, la compétition sera moins rude…
Mais il faut tout de même se méfier du temps, surtout des températures. Par temps chaud, les visites de votre logement pourraient bien tourner au calvaire. Pour cela, privilégier les visites en fin de journée pour bénéficier d’un peu de fraîcheur. Malgré l’activité plus calme elle est d’une façon générale très qualifiée.
Vendre en automne : les feuilles tombent
Même si le soleil et le moral des acquéreurs restent présents, les dépenses liées à la rentrée scolaires et la reprise du travail entachent les transactions jusqu’à début octobre. Il faut savoir qu’il y a moins d’acquéreurs sur le marché, donc la concurrence est rude entre les différents propriétaires.
Mais si l’on suit l’avis des spécialistes, même si l’offre reprend certes timidement, il n’en va pas de même de la demande. En effet, le retour de la grisaille a un impact non négligeable sur le moral des acheteurs. En clair, il y a certes peu de compétition en automne mais il en est de même pour la demande.
Vendre en hiver : le froid arrive
Premièrement, si la véritable valeur ajoutée du bien immobilier dont vous souhaitez vous séparer n’est autre que son jardin ou son extérieur, nous ne saurions trop vous déconseiller de le mettre en vente durant les mois d’hiver.
Si votre bien se situe dans les régions montagneuses : chalets vue sur montagne, neige.. tout va bien, vous êtes dans la meilleure saison pour convaincre les futurs acheteurs.
L’hiver n’est pas la saison la plus prolifique à première vue. Ne négliger pas cette saison. Insistez donc sur l’intérieur de votre logement avec une ambiance cosy, une température ambiante agréable avec un petit feu de cheminée par exemple. Cela créera instantanément un sentiment de confort et de bien être lors de la visite.
Mais alors, c’est quand la meilleure période ?
Déjà, pas de panique ! Une saison ne signifie pas que vous ne vendrez pas votre bien même pendant les plus basses périodes énoncées. L’histoire et le marché révèlent qu’en France se vendent des milliers de logements chaque mois été comme hiver !
Par exemple, à la fin avril 2020, au cours des douze derniers mois, se sont réalisées + 1 million de transactions. Nous pouvons en conclure qu’il n’y a pas de meilleure période pour vendre sa maison ou son appartement.
Cela va plutôt dépendre du type de bien que vous mettez en vente. Pour une jolie villa fleurie privilégiez le printemps. Tandis que pour un joli chalet en montagne l’hiver sera votre allié.
L’impact est donc plus sur la rapidité de la vente et une négociation plus faible si le marché est porteur et les acquéreurs nombreux. A contrario, sur une période plus calme, la patience devra être de rigueur et la négociation plus intense pour trouver preneur !