La falsification de dossiers face à la crise

Face à la crise du logement, nous faisons face à une pénurie de biens. De plus en plus de candidats n’hésitent pas à adopter la falsification de dossiers face à la crise du logement. En effet, avec la crise immobilière, cela devient la solution pour décrocher plus facilement un logement.

On estime cette hausse à environ 30% en 2023.

Un business à part entière

Fausses fiches de paie, faux avis d’imposition ou encore contrats de travail falsifiés. Ces faux dossiers deviennent un business à part entière. 

Sur les réseaux sociaux, des individus proposent de falsifier des documents. On vous propose la vente d’un dossier avec un faux contrat de travail et des fiches de paie falsifiées. Pour une somme de 250 euros. Le tout fabriqué par un vrai comptable. 

Une crise qui concerne tout le monde

Effectivement, trouver un logement et voir son dossier accepté face à beaucoup de demandes, devient une mission compliquée. 

Des personnes ayant pourtant une situation et revenus stables, se sentent obligés de falsifier leurs dossiers pour multiplier leurs chances. Une majorité des “fraudeurs” sont de jeunes actifs sans problèmes financiers. 

Il n’y a pas seulement le marché de la location qui est concerné. La crise du logement a également eu un impact sur la hausse des taux d’intérêt. Les dossiers de prêts en viennent à être falsifiés également.

Une situation difficile pour les professionnels

Cette situation désespère les professionnels. Ils font face à 60% de faux dossiers, soit 20% de plus qu’en 2022. Pour lutter contre ces fraudes et les détecter, de plus en plus d’agences passent par des entreprises spécialisées qui vérifient les dossiers.

Pour rappel, la falsification de dossiers tels qu’ils soient, est punie de 45000€ d’amende et jusqu’à 3 ans d’emprisonnement.

Alors, même si la falsification de dossiers face à la crise paraît être la solution, le risque derrière n’est pas des moindres.